Sa peau vais garder l’odeur de l’ecorce et cette dernii?re en a l’aspect.

Sa peau vais garder l’odeur de l’ecorce et cette dernii?re en a l’aspect.

Meme le regard est parchemine, il se deroule et s’arrache en lambeaux, puis il eclate en etincelles qui crepitent i  propos des galets mouilles. Ses iris se confondent a toutes les bouillons argentes des rivieres qu’il descend pour laver ses bottes couvertes de glaise. Il marche sa vie entre ici et partout. Cela s’abreuve des sentiers que l’on trace a sa place, de des appels au secours et de l’integralite des souhaits qu’on espere accrocher a le baton. Il va i?tre les racines qui pendent a le manteau, la poussiere effritee de nos batailles, le silence de nos redditions.

Jarvis nait de nous. Cela se promene avec un escadron d’escargots juches sur le chapeau, qui lui bavent jusque sur les tempes en lui soufflant le langage invente de nos espoirs. Cela enroule nos prieres autour de brindilles qu’il depose au fond des poches de son manteau. Ses levres muettes des repetent sans arret jusqu’a emplir les cloisons de la chambre, le plafond ouvert d’une clairiere ou l’horizon balaye de la tempete.

dimanche 29 decembre 2013

Avant qu’il soit notre pere

Entrer au rangement sous le toit et fouiller dans les boites oubliees la depuis 12 ans.